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Un nouveau changement de règlement vient de voir le jour au sein de l'Electronic Sports League, bouleversant doucement mais surement l'équilibre de la scène professionnelle sur CS:GO.

 

La scène internationale du jeu phare de Valve, Counter-Strike:Global Offensive, est divisée en de multiples leagues mineurs et majeurs que l'on dissocie des majors organisés par l'éditeur. L'ESL fait partie de ses diverses divisions proposant tout au long de l'année aux joueurs professionnels des tournois d'une très grande ampleur tels que les IEM. Dans une optique de constante amélioration, l'ESL, tout comme l'ESEA, dispose depuis quelques années à présent de son système anti-triche non affilié à Valve mais suivant foncièrement les mêmes règles : un joueur pris sur le fait de tricherie se voyait refuser l'accès aux services de l'organisation et à ses tournois.

 

La donne va changer sous peu pour la scène professionnelle, car bien que Valve reste toujours insubmersible concernant la décision d'exclure de façon définitive les tricheurs de son jeu, l'ESL vient de mettre à jour son règlement interne. Les joueurs ayant dépassé deux années de bannissement, que ce soit par leur propre anti-cheat ou celui de Valve, pourront à nouveau concourir au sein de son circuit professionnel. On peut d'ores et déjà y inclure les IEM Sydney ainsi que l'ESL One Cologne.

 

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Extrait du règlement mis à jour de l'ESL 

 

Ces dernières années auront allongé la liste des personnes marquées par le logo rouge sanglant du VAC-BAN sur leurs profils steams, à l'image d'Hovik "KQLY" Tovmassian, ancien Titan, ou encore Joel "emilio" Mako, leurs enlevants à la fois toute crédibilité auprès du public et dans la majorité des cas leurs places au sein d'une structure. Ce changement de règlement sonnera probablement comme un air de seconde chance pour toutes ces personnes, mais un problème majeur reste d'actualité : les organisations sauront-elles à nouveau avoir confiance en eux et faire ainsi face à des perspectives d'évolutions limitées à une juridiction précise ? Rien n'est moins sûr même si cela entretien une lueur d'espoir.

 

Je ne pense pas que ça changera quelque chose. Même si je suis autorisé à jouer dans ces tournois, il sera très dur de retrouver des personnes ayant confiance en moi ou des structures voulant me recruter.

Il y a 0,1% de chance que cela arrive.

Hovik "KQLY" Tovmassian - Source : HLTV.org

 

Parallèlement à cette affaire, aucun communiqué de l'ESL concernant les match-fixings n'aura vu le jour à la déception d'un grand nombre d'intervenants professionnels sur Twitter. L'ESL ne prenant pas les mêmes mesures à l'encontre de ces joueurs arrangeants délibérément leurs matchs dans l'optique d'amasser une très grosse somme d'argent via les différents sites de paris en ligne, les bans à vie de ces derniers ne sont à aucun moment remis en doute dans la mise à jour du règlement.

 

 

Une question reste ainsi en suspend auprès de la communauté : le match-fixing est-il plus grave que le cheat ?