Dix photos marquantes des championnats du monde League of Legends 2017.

 

Tout au long de l’année, le studio Riot Games dépêche ses photographes sur les différents événements qu’il organise : les LCS, LCK, MSI, All-Stars ou encore, bien entendu, les Worlds. Toutes ces photos permettent aux médias du Globe entier d’alimenter leurs contenus avec des éléments authentiques, offrant la possibilité aux lecteurs de suivre au mieux les aventures des joueurs professionnels qu'ils affectionnent.

 

Le weekend dernier se clôturait la septième édition des championnats du monde de League of Legends, en Chine, dans un superbe stade olympique. La rédaction a choisi de vous partager dix des photos qu’elle a jugées les plus marquantes de la compétition avant de tourner les yeux vers la saison 2018 qui pointe le bout de son nez.

 

 

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La nostalgie est au rendez-vous fin septembre, avec la participation de l’écurie Gambit au premier tour des « Play-In ». EDward et Diamond sont les seuls rescapés de la folle équipe Moscow 5 qui a tant fait rêver les Occidentaux il y a quelques années. Mais la formation russe ne fait plus le poids face aux équipes mondiales, elle ne remporte aucune map et sort par la petite porte des Worlds, avant même la phase de groupes.

 

 

 

Tout comme Gambit et Fnatic, les Cloud9 doivent passer par les « Play-In » pour décrocher une place en phase de groupes des Worlds. Et ils y parviennent sans sourciller en faisant un perfect (quatre matchs, quatre victoires). Le rayonnement médiatique des LCS NA se fait ressentir jusqu’en Asie où de nombreux soutiens se manifestent dans le public chinois, malgré la surpuissante fanbase des teams chinoises.

 

 

 

Jeudi 5 octobre, 9h du matin en France. La cérémonie d’ouverture des Worlds débute et les SK Telecom T1, champions en titre, remettent leur trophée en jeu. Bang et Faker déposent la coupe avec le sourire, sans savoir que c’est la dernière fois qu’ils la toucheront cette année. 

 

 

 

La première semaine des Worlds a été terrible pour Fnatic qui perd l’ensemble de ces matchs et pointe au fond du classement de sa poule avec trois défaites. Les chances de qualifications sont infimes, voire inexistantes au regard du niveau de jeu proposé par les Européens, et pourtant… Il se passe quelque chose de fou quelques jours plus tard. Les joueurs montrent un tout autre visage et réalisent l’exploit de se qualifier en quarts de finale au terme d’une journée marathon de cinq matchs couperet.

 

 

 

Côté chinois, c’est dur. L’une des équipes les plus populaires du pays, EDG, est éliminée et rate une nouvelle fois son mondial. Nous pouvions espérer quelque chose de Meiko & Cie devant un public très chaleureux et acquis, mais non, c’est l’élimination qui les attend malgré deux victoires intéressantes en seconde semaine de phase de poules.

 

 

 

Le jeune français Steven « Hans sama » Liv a passé un cap cette année avec Misfits, il a prouvé au monde entier qu’il n’avait rien à envier aux meilleurs ADC. Cette petite gueule d’ange a mis à mal toutes les botlanes qui se sont mises sur son chemin et n’est pas passé loin de réaliser le plus bel exploit de ces dernières avec ses coéquipiers : battre SKT en BO5. Il n’aura malheureusement manqué qu’une seule map pour le faire, les Coréens finiront par s’imposer 3-2.

 

 

 

Les déceptions ont été nombreuses durant les mondiaux et il faut reconnaître que chez TSM, c’est une tradition. Pour la troisième fois consécutive Bjergsen sort du tournoi sans même avoir atteint les quarts de finale. Il faut remonter à 2014 pour voir TSM et le Danois faire mieux que cette piètre performance : ils avaient alors perdu 3-1 en quarts contre les Samsung White, futurs vainqueurs.  

 

 

 

Des dizaines de milliers de personnes se sont donné rendez-vous samedi dernier au stade national de Pékin, le « Nid d’Oiseau » comme il se fait communément appeler, pour assister à la finale des Worlds. Cette enceinte construite à l’occasion des Jeux Olympiques 2008 a permis de prouver que l’esport avait sa place dans de tels stades, même en dehors des contrées sud-coréennes.

 

 


Pour la cinquième fois de suite, la Corée du Sud repart avec le titre le plus convoité de la sphère League of Legends. Cette fois-ci cependant, ce ne sont pas les SKT qui le décrochent mais les valeureux Samsung Galaxy qui reprennent cette coupe qui leur échappe depuis 2014. La différence de niveau était limpide et a confirmé les inquiétudes qu’avaient les observateurs quant au niveau de jeu proposé par les hommes de kkOma. L’ensemble de l’année a été dur pour SKT, et même si une seconde place serait une performance exceptionnelle pour le commun des mortels, c’est un rude échec pour cette machine à gagner.

 

 

 

C’est certainement l’image des Worlds 2017 qui restera dans les mémoires. Humiliés, dévastés, les SKT T1 se sont écroulés dans cette finale perdue 3-0 contre Samsung. Faker est en larmes, ses supporters ont le cœur brisé et vont mettre du temps à réaliser que le plus grand joueur de tous les temps n’est pas monté sur la plus haute marche du podium. « Les légendes ne meurent jamais » qu’ils disaient, nous verrons si l’an prochain celle-ci se relève.